Une SSII arrive sur le marché de la BI et de l’analytique. Il s’agit de Livingston, fondée par le chef d’entreprise Fabrice Haccoun. Tournée vers les grands comptes, l’entreprise se propose d’exploiter et valoriser leurs données afin de leur permettre d’accroître leur chiffre d’affaires, réduire leurs coûts ou améliorer leurs processus et, enfin, lutter contre la fraude. Livingston propose une offre de bout-en-bout pour couvrir l'ensemble les besoins en BI et big data, conseil (transformation digitale, risques finance, analytique et gouvernance SI), intégration, développement et maintenance applicative compris.
Parmi les solutions qu’elle intègre, la SSII travaille avec les fournisseurs traditionnels, comme IBM, Microstrategy, Microsoft et Tibco Spotfire, ainsi qu'avec des éditeurs comme Elasticsearch, Hortonworks, Cloudera et Splunk. Bien que l’offre de services ne soit pas fermée à un secteur, « certains types de clients sont plus intéressés que d’autres par ces offres », nous informe-t-on chez Livingston. La banque et la distribution de détail (retail) vont vraisemblablement représenter l’essentiel de son volant d’affaires au démarrage. L’ESN a amorcé une collaboration avec des entités du groupe BPCE en France. En Tunisie, elle s'adresse principalement au monde des télécommunications et à la banque. Car en plus de son siège social parisien, Livingston est y également présente, de même qu'aux Etats-Unis. Les recrutements sont en cours. L’objectif est d’atteindre 20 salariés d’ici cet été, 30 pour fin 2019.
Inciter les collaborateurs à rester
A Tunis, la filiale de la société, Wimbee, dispose d’un centre de services spécialisés, permettant à Livingston de proposer une offre allant du forfait classique réalisé « on site » au centre de services off-shore en passant par des prestations en close-shore. De surcroît enfin, Fabrice Haccoun entend « bouleverser » le modèle actuel des ESN. Outre un contrat social avec ouverture du capital aux cadres dirigeants, il prévoit un plan de participation aux résultats et la mise en place d’un comité d’entreprise dès le premier salarié. Globalement, il s’agit d’offrir à ses collaborateurs des perspectives d’évolution et une qualité de travail les incitant à rester dans un secteur où le turn-over est endémique.
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