Il n’y aura pas de procès AT&T contre Broadcom sur les licences VMware. Les deux parties ont demandé la semaine dernière d’ajourner les travaux, car elles sont parvenues « à un règlement de principe de cette action ». Pour mémoire, l’opérateur américain avait attaqué au début septembre la maison-mère de VMware pour « rupture de contrat, d'engagement implicite de bonne foi et d'équité ». AT&T disposait d’un contrat (licences perpétuelles et support) se terminant le 8 septembre et avait une option pour un prolongement de deux ans. Or, Broadcom aurait préféré que l’opérateur bascule sur ses récentes packagées plus chères.
Chaque société a par la suite avançait ses arguments. Pour Broadcom, AT&T cherche depuis longtemps à ne plus utiliser les logiciels VMware, mais il a retardé sa migration. Les avocats s’appuient sur un mail envoyé par Susan Johnson, vice-présidente exécutive d'AT&T, à Hock Tan, CEO de Broadcom. Dans ce courriel, la dirigeante présente un plan de sortie de VMware, estimant le coût du projet entre 40 et 50 M$, avec un retour sur investissement rapide. De son côté, VMware a précisé que dans ce message, la dirigeante indiquait que la hausse demandée sur les licences VMware par Broadcom avoisinait les 1050%, l’amenant à se poser des questions sur les alternatives à VMware.
La Cour suprême de New York ne va pas analyser le dossier sur le fonds. Les deux sociétés sont parvenus à un accord et ont demandé un délai supplémentaire - jusqu’au 13 décembre - pour présenter leur dossier. Il est peu probable que ce document soit rendu public pour connaitre les conditions et dessous de la réconciliation. Elles se chiffreront probablement en millions de dollars.
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