Explication de texte pour Oracle sur la licence Java SE. Après avoir annoncé en début d’année que le prix de la licence serait basé sur le nombre total d’employés et non plus en fonction du nombre d’utilisateurs, la firme américaine précise que les clients existants peuvent renouveler leur plan tarifaire initial.
C’est ce que l’on peut lire dans la FAQ liée à cette modification tarifaire : « Les clients des anciens produits Java SE Subscription continuent de bénéficier de tous les avantages initiaux et peuvent renouveler leur abonnement selon les conditions et les paramètres existants ». Dans un entretien cité par nos confrères d’Infoworld, Georges Saab, senior vice president d'Oracle, confirme cette précision, « pour les clients existants, c'est à eux de choisir » en glissant que les clients peuvent renouveler leur abonnement dans les mêmes conditions, ce qui a toujours été le cas.
Utilisateurs et Gartner sont montés au créneau
Un éclairage salutaire, car l’affaire avait suscité des inquiétudes sur les augmentations tarifaires liées à ce changement. Pour mémoire, le programme baptisé Java SE Universal Subscription (qui remplace les abonnements Java SE et le service pour desktop) prévoit un tarif de 15 dollars par employé et par mois pour un maximum de 1 000 salariés. Ce coût descend à 5,25 dollars mensuels par employé pour des structures comprises entre 40 000 et 50 000 personnes. Certaines entreprises avaient estimé une facture multipliée par 10 avec ce nouveau mode de calcul.
Une hausse des tarifs soulignée par Gartner qui indique dans un rapport que « le coût de l’abonnement Java SE Universal pourrait être plus élevé que celui des abonnements Java SE et Java SE Desktop existants en raison de ce décompte par employé ». Par ailleurs, le cabinet soulignait les inquiétudes sur les audits sur Java, « selon les échanges avec nos clients, Oracle cible activement les entreprises, aussi bien les clients existants d'Oracle que ceux qui n'ont pas de produits Oracle, sur la conformité Java, et déploie son équipe mondiale de licence Java pour faire respecter la conformité ». Il observe que « pour l'année civile 2022, 52 % des interactions liées à la conformité et à l'audit des logiciels Oracle ont porté sur Oracle Java ».
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