En cette période d’épidémie, qui est toujours à un niveau important aux Etats-Unis, il est compliqué de trouver un stage, quel que soit le secteur. Mais Google a trouvé la solution pour continuer de permettre à des étudiants de mener une première expérience du monde de la tech, et avoir de la main d’œuvre à moindre coût : le télétravail ! Chaque été depuis 1999, le géant de Mountain View accueille nombre d’ingénieux en herbe dans ses locaux. Problème, le confinement se prolonge aux Etats-Unis et il est donc impossible de recevoir le petit millier d’étudiants et étudiantes sur le campus de Mountain View.
Le « plan B » consiste donc à effectuer son stage de chez soi, et c’est ainsi que s’apprêtent à travailler des étudiants de quelques 43 pays. Nombre d'entre eux se concentreront sur des projets de logiciels open source, que Google qualifie de « solution idéale pour nombre de nos stagiaires éloignés et dispersés dans le monde », vu que les codes sources sont facilement accessibles, contrairement à ceux de projets internes.
Des projets autour de la lutte contre le coronavirus
Les étudiants n’auront normalement pas le temps de se tourner les pouces (même si leurs tuteurs ne pourront pas vraiment le savoir). Après avoir lancé un appel à propositions de projets, Google a reçu environ 200 soumissions qui ont donné lieu à plus de 1 000 projets potentiels pour des stagiaires. Eric Bewer, vice-président de l'infrastructure de Google Cloud, indique que « de nombreux aspects du programme restent les mêmes si les stagiaires travaillant à domicile », hormis le fait de ne pas travailler directement avec les développeurs du groupe et de ne pas profiter de sa vie d’entreprise au quotidien, propice à se faire des contacts plus facilement.
Petite contrepartie tout de même intéressante, les stagiaires auront l’occasion de de contribuer à des projets qui soutiennent les efforts de lutte contre le Covid-19. Aux États-Unis, par exemple, le projet Covid Severity a aidé les chercheurs à suivre la gravité de l'épidémie en conservant les données sur les cas de coronavirus dans tout le pays. Les étudiants pourront aussi « bricoler sur les projets open source internes de Google, par exemple TensorFlow, Kubernetes, Istio, Chromium, Apache Beam et OSS-Fuzz », indique Google dans une newsletter.
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