La Conférence des grandes écoles, qui regroupe 167 établissements de l'enseignement supérieur, a publié les résultats de sa 21ème enquête sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés. L'étude montre que les bureaux d'études et les sociétés de conseil sont devenus les premiers recruteurs des jeunes diplômés de la promotion 2012 avec un emploi sur six d'ingénieur sortant de l'école. Leur part au sein des secteurs d'activité était en forte progression entre 2007 et 2010. Elle a légèrement baissé l'an dernier et s'est stabilisée depuis. Dans ce domaine, les embauches de jeunes ingénieurs sont passées de 13% en 2007 à 22 % cette année.
A l'inverse les SSII reculent de la deuxième à la cinquième place, passant de 13 % d'emplois directs en 2007 à 7 ,5 % en 2013. Le nombre d'embauches de jeunes ingénieurs a diminué dans différents secteurs IT. Il a fortement reculé dans les catégories R&D et études scientifiques et techniques (13% d'embauches en 2013 contre 24% en 2007). Ce taux est également en repli dans les domaines de la R&D/ informatique de gestion (9% en 2007, 6% en 2013) et en assistance technique (2,5 %, contre 4,5%). Il n'est resté stable qu'en administrations de systèmes, réseaux et télécoms ainsi qu'en informatique industrielle.
Le salaire annuel moyen des ingénieurs de la promotion 2012, tous secteurs d'activité confondus, s'élève à 35 516 euros. Les différences varient peu entre les différentes catégories. Toutefois, les déséquilibres en fonction du genre restent inchangés depuis de nombreuses années, quelles que soient les écoles. Ainsi, les femmes perçoivent 33 677 euros de rémunération par an, contre 36 257 euros pour les hommes. Toutefois, l'étude précise que les différences de salaires entre sexes diffèrent selon les services/départements et parfois s'inversent.
Les SSII emploient moins de jeunes diplômés
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Réaction
Les services informatiques n'ont recruté directement que 7,5 % des ingénieurs de la promotion 2012 contre 13 % en 2007, selon l'enquête annuelle sur l'insertion des jeunes diplômés réalisée par la Conférence des grandes écoles. Le secteur occupe désormais la cinquième place des entreprises qui embauchent
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Rien d’autre qu’une question de vases communicants : on voit bien sur le graphique que la part « Technologies de l’information (service) » diminue tandis que celle des « Bureaux d’études et sociétés de conseil » augmente parallèlement, or bien souvent il n’y a pas de différence notoire entre les deux, juste une question d’appellation…
Signaler un abusDonc il est faux de penser que les JD boudent les services informatiques, la réalité c’est qu’ils n’ont pas vraiment le choix en début de carrière s’ils veulent travailler dans le numérique !
Les chiffres de l’APEC montrent d’ailleurs une progression des recrutements des débutants (moins d’un an d’expérience) dans l’IT entre 2011 et 2012 => 26% en 2011… et 33% en 2012.
Cf. http://munci.org/Recrutements-l-informatique-s-enfonce-dans-une-course-effrenee-au-jeunisme