Les compétences JavaScript, Java et Python sont les plus demandées par les recruteurs, selon un rapport publié cette semaine par les plateformes de recrutement IT CodinGame et CoderPad. « Ceci est cohérent avec les années précédentes », indique l'étude. En termes de proportion, JavaScript arrive en tête (52,93 %), devant Java (42,54 %) et Python (39,66 %). Concernant le langage Typescript, la demande est légèrement supérieure à l'offre (31,3 % versus 25,75%). Du côté des frameworks, Node.js, React, .NETCore sont à la fois les frameworks les plus connus et les plus demandés d'après ce rapport pour lequel 14 000 professionnels ont été interrogés.
« Angular 2+ continue de manquer de spécialistes par rapport à la demande, mais sa popularité diminue parmi les développeurs. En 2021, 17 % des répondants ont déclaré connaître Angular 2+, contre 12,3 % cette année », poursuit l'étude. CodinGame et CoderPad ne sont pas les seuls à faire ressortir une baisse de popularité d'Angular parmi les développeurs : c'est également une conclusion du State of JavaScript 2022 qui vient de sortir.
Les développeurs se sentent plus en sécurité dans leur emploi
La demande et l'offre sont alignées entre les développeurs et les recruteurs pour les trois langages les plus populaires : Python, JavaScript et Java. (crédit : CodinGame et CoderPad)
L'étude State of Tech Hiring 2023 indique également que, malgré la volatilité du secteur technologique, les développeurs se sentent en sécurité dans leur emploi. Un tiers des personnes interrogées ont ainsi déclaré se sentir plus à l'abri que l'an dernier sachant que 41 % n'ont signalé aucun changement significatif. Les trois principales compétences techniques que les développeurs souhaitent acquérir sont le développement web (35,92 %), l'intelligence artificielle/apprentissage automatique (35,2 %) et le développement de jeux (29,19 %), tandis que celles recherchées par les recruteurs sont en priorité le développement web (58,53 %), le devops (36,55 %) et les bases de données (27,5 %).
Les principaux défis des développeurs dans leur travail incluent des changements imprévus à leur emploi du temps, une direction peu claire et un manque de connaissances techniques de la part des membres de l'équipe, note par ailleurs le rapport. Les deux plateformes soulignent aussi que 59% des développeurs n'ont pas de diplôme universitaire en informatique. Près d'un tiers se considèrent essentiellement autodidactes. L'étude fait ressortir que la plupart des équipes sont désormais hybrides entre le travail à distance et sur site, avec seulement 15% travaillant sur site à temps plein, et en parallèle que le travail de développeur indépendant devient de plus en plus populaire.
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