Après une demande faible en 2015 (15 offres sur toute l’année), 2016 a connu une forte hausse des offres d’emploi destinées aux spécialistes de la blockchain sur le marché français C’est ce que montrent les résultats d’une étude réalisée par le site de recrutement Joblift. Sur la période, le nombre d’offres liées à cette technologie a augmenté en moyenne de 48% tous les mois pour générer un total de 157 offres fin 2016, contre moins d'une vingtaine un an plus tôt.
A elles seules, les annonces publiées durant les trois premiers mois de 2017 représentaient déjà 45% du nombre d’offres de 2016, et la courbe d’évolution semble indiquer la continuation de la tendance, a estimé le site. Cependant, malgré des recrutements qui augmentent exponentiellement, 57% des annonces publiées en 2016 étaient des offres de stages, souligne l’étude effectuées par Joblift.
Une demande tirée par le secteur télécoms
Les acteurs actuels de la blockchain se divisent en quatre catégories principales : les start-ups, les télécommunications, la banque et l’assurance, et les cabinets de conseil. Les entreprises télécoms arrivent en tête avec 58% des annonces de spécialistes blockchain diffusées sur Joblift. Suivent les établissements bancaires et d’assurances, qui ont compris la nécessité d’adapter leur fonctionnement à une solution nettement plus sécurisée. Ce secteur représente 20% des offres d’emploi. Les plus gros employeurs sont Natixis, la Banque de France et la Société Générale. Enfin, les cabinets de conseils qui anticipent les besoins futurs de leurs clients, sont à l’origine de 12% de offres totales.
Seules, les start-ups restent pour l’instant absentes des résultats. Joblift met ce facteur sur le compte de recrutements réalisés par bouche-à-oreille ou par réseau, les jeunes pousses préférant rester au cœur de la communauté blockchain. Créé en 2015 par Lukas Erlebach et Malte Widenka, Joblift compte plus d’un million d’offres d’emploi sur sa plateforme. L’entreprise emploie une quarantaine de personnes réparties entre Hambourg et Berlin.
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