L'enquête menée par l’éditeur Specops a de quoi étonner et même effrayer. Les millenials, génération née à la fin du siècle dernier et souvent mise en avant comme maîtrisant les technologies, seraient en fait incultes en matière de cybersécurité. Un sondage a été conduit auprès de 2455 millenials, posant plusieurs questions liées à la sécurité informatique pour connaître leur degré de connaissances.
Différents termes ont été proposés à leur sagacité avec des résultats surprenants. Ainsi, le mot firewall est une énigme pour 82% des répondants, de même que malware pour 76%. Gageons que le télétravail aura eu la vertu de leur faire connaître le VPN (73% ignorent ce mot). La menace du phishing est inconnue pour 67% de la génération Y. Heureusement, ils ne sont que 12% à ignorer ce qu’est un virus.
Après les termes, l’usage des différentes solutions de sécurité n’est pas mieux loti. Par exemple, 92% des sondés n’ont aucune idée de la façon dont on met en place un VPN, 89 % ne savent pas activer un firewall. Ils se débrouillent un peu plus pour effacer l’historique de navigation (65% maîtrisent cette tâche) ou pour surfer en mode incognito (71%), ainsi que pour lancer un scan du PC avec un antivirus (77%).
Démunis face à la menace, la sensibilisation des millenials est une priorité
Mais cette connaissance a minima ne leur permet pas de réagir face à un piratage. Ils sont 73% à ne pas changer de comportements après avoir été piégés. Pas très rassurant en sachant que 67% d’entre eux ont subi un piratage et que 61% ne savent pas quoi faire après une attaque.
Au final, cette étude met en lumière le besoin constant et récurrent de formation et de sensibilisation à la cybersécurité. Dans une période où le modèle de travail a basculé du jour au lendemain à distance, augmentant la surface d’attaque, la meilleure réponse aux incidents reste l’humain. Reconnaître un mail de phishing, communiquer via un VPN ou effectuer un scan anitivirus sur son PC sont des gestes simples, mais qui peuvent sauver.
Je suis confronté tous les jours à la méconnaissance de toute sécurité des utilisateurs d'ordinateur et de smartphone. J'avoue aussi que Malware pour eux est synonyme de virus qui fait nettement plus "français". D'ailleurs, on parle toujours de Malware, mais en France on doit dire "logiciel malveillant" !
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