Créé en 2002, le quotidien 20 Minutes était tout d'abord un journal essentiellement papier distribué gratuitement. Il y a moins de dix ans, les rédactions papier et en ligne ont fusionné : la transformation numérique du titre a amené celui-ci à se considérer comme un éditeur d'informations qui produit notamment un journal. Son lectorat omnicanal est désormais de 23 millions de personnes par mois. Pour réaliser ses différents supports, le titre dispose d'une équipe de 200 collaborateurs dont 150 basés à Paris et 50 autres réparties dans plusieurs grandes villes de France et à l'international, comme aux Etats-Unis. La centaine de journalistes travaille notamment à partir des dépêches AFP et il était nécessaire d'améliorer le workflow de traitement. Des dépêches tombent en effet toutes les minutes et la rapidité du traitement est essentielle.
Au départ, la rédaction de 20 Minutes utilisait un outil développé en interne qui devait être remplacé pour des raisons d'obsolescence technique lors d'une migration d'infrastructure. L'équipe informatique interne de l'entreprise réalise habituellement les développements nécessaires aux métiers, notamment en back-office, en mode DevOps. Mais, plutôt que de redévelopper une nouvelle application, Aurélien Capdecomme, CTO de 20 Minutes, s'est intéressé à la solution de réseau social d'entreprise Talkspirit qui était déjà déployée pour gérer la plate-forme de blogs du titre. D'autres solutions ont bien sûr été regardées (comme Slack, utilisé par l'équipe technique pour ses propres échanges) mais l'éditeur français jouissait d'une bonne relation avec l'équipe de 20 Minutes.
En premier lieu, le test opéré visait d'une part à vérifier la fiabilité technique de la solution dans ce cas d'usage, avec l'importation en temps réel du flux AFP pour que les journalistes échangent à son propos, d'autre part à contrôler que l'ergonomie permettrait une bonne adhésion des journalistes. « L'implémentation technique a mis une semaine. Côté journalistes, le déploiement a été plus progressif, environ 3 semaines, le temps de faire les ajustements nécessaires en fonction des retours et avis des équipes » se souvient Aurélien Capdecomme. Le déploiement définitif a désormais plus d'un an. Le fait que l'éditeur soit de proximité facile grandement les demandes d'évolutions provenant du métier.
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