La crise sanitaire a entraîné un bouleversement obligé des habitudes de travail, notamment avec le développement du télétravail et, de façon induite, de la vidéoconférence. L'éditeur Zoom, qui a bénéficié fortement de cette tendance, s'est interrogé sur l'appétence des professionnels d'une dizaine de pays à garder en tout ou partie les (bonnes) habitudes issues de la crise sanitaire. Et la France arrive bonne dernière en la matière.
Ainsi, Zoom relève dans son commentaire : « seuls 49 % des Français estiment que le virtuel continuera de jouer un rôle dans leur vie après la pandémie contre 78 % au global. (...) Alors que les deux tiers des répondants estiment qu'à l'avenir, les rencontres professionnelles se feront sur un mix hybride composé de virtuel et de présentiel, 41 % des Français estiment qu'ils reviendront à un mode uniquement présentiel. »
Plus en détail, avec 41 % de Français jugeant que les rencontres seront seulement physiques, notre pays est de loin le plus réfractaire aux nouvelles habitudes. Le deuxième est l'Inde avec 35 %. Le meilleur élève est le Japon avec 18 %. Les Etats-Unis, l'Allemagne, le Mexique et l'Australie sont à 25 %. Le mix physique/virtuel ne recueille que 52 % d'approbation en France, au même niveau que l'Inde, contre 71 % à Singapour, 70 % en Australie et au Brésil, 69 % au Mexique et au Japon, 67 % pour l'Allemagne, 65 % pour les Etats-Unis... Logiquement, les pures rencontres en ligne sont au plus bas en France avec 7 % d'approbation (Mexique et Australie sont à 6%) contre 14 % au Japon, 12 % en Inde et 10 % aux Etats-Unis.
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