L'eurodéputée Françoise Castex poursuit son combat contre L'IP tracking, une méthode, utilisée par les professionnels du e-commerce pour pister les internautes afin de leur proposer des publicités ciblées. Aujourd'hui, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a adopté un rapport sur l'application de la directive 2005/29/CE relative aux pratiques commerciales déloyales. Dans ce rapport voté à l'unanimité, les parlementaires demandent aux États membres et à la Commission européenne une protection adéquate des consommateurs face à l'IP tracking.
Pour Françoise Castex, vice-présidente de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen, le fait que des groupes politiques aient soutenu son amendement est la preuve « d'un ras-le-bol général face à ces pratiques inadmissibles qui touchent des millions de consommateurs européens ». En conséquence, elle a demandé à la Commission européenne de proposer enfin un texte qui interdise ces pratiques commerciales sur le Net. À défaut, l'eurodéputée socialiste demandera une révision de la directive 2005/29/CE.
En janvier dernier, la député européenne avait saisi l'exécutif bruxellois et demandé l'ouverture d'une enquête portant sur l'IP tracking en ciblant les ventes de billets de trains et d'avions. Cette méthode permet aux sites de e-tourisme d'augmenter leurs prix en fonction des requêtes.
Les eurodéputés relancent la Commission européenne sur l'IP tracking
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Réaction
Le Parlement européen souhaite que l'exécutif propose un texte qui mette un terme définitif aux pratiques commerciales déloyales.
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Je résume :
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- Mozilla veut faire de même : il se mange des menaces de 3 sénateurs américains pour être l'ennemi public numéro 1 du commerce. Pas le choix : la fondation met de côté son projet en attendant...
- l'Europe se plaint du pistage des internautes et veut légiférer à l'aveugle, sur un ensemble de passoires, vendues sous scellés, dont elle n'a pas le code source (chapeau bas !) ?!
Et ce dans un contexte où les USA se tapent complètement des lois européennes, puisque leurs sociétés sont soumises au Patriot Act, y compris sur les territoires nationaux !
Bon, c'est quand qu'ils arrêtent de rêver, et qu'ils s'attaquent réellement à la vente liée, qui est bien le fond du problème de base en matière de sécurité et de souveraineté ?