La cybersécurité est assurée par un ensemble de dispositifs et de procédures, aucun n'étant suffisant à lui seul. Parmi les technologies pouvant être mises en oeuvre, il en existe une peut-être moins souvent évoquée : la contribution des composants électroniques, au niveau du matériel. Bien entendu, celle-ci intéresse particulièrement le fabricant Intel qui a commandé une étude mondiale sur le sujet au cabinet Ponemon Institute. Cette étude montre que 36% des répondants ont déjà adopté des solutions de sécurité assistée par matériel et 47% déclarent que leur organisation en adoptera bientôt (24 % sous six mois, 23 % sous un an). 85 % des utilisateurs (soit 30,6 % de l'échantillon total) jugent que cette approche est prioritaire et 64 % (23 % du total) qu'il est important qu'un fournisseur propose de la cybersécurité à bases à la fois logicielles et matérielles. 32 % des répondants ont mis en oeuvre une stratégie d'infrastructure de confiance zéro et 75 % sont intéressés par cette approche.
Cet intérêt pour la sécurité induite par le matériel s'explique sans doute par deux autres chiffres : seulement 48 % des répondants ont une visibilité sur les vulnérabilités et les correctifs/mises à jour nouvellement publiés et 42 % focalisent leurs efforts sur les dernières versions alors que des versions anciennes peuvent subsister. Plus largement et sans surprise, 64 % des répondants préfèrent acquérir des solutions de sécurité auprès d'entreprises faisant preuve d'innovation. Les domaines d'innovations cités sont l'automatisation de la sécurité (41 % des répondants), la sécurité au niveau du silicium (40 %) et la migration vers le cloud (40 %). L'éducation et la formation sont cités par 38 % des répondants également comme critères de choix. Enfin, notons que, suite à la crise sanitaire, 53 % des répondants déclarent que leur organisation a revu sa stratégie de sécurité.
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