72% des dirigeants d'entreprises estiment que l'informatique n'aide pas les entreprises à atteindre leurs objectifs stratégiques, selon une étude réalisée par Vanson Bourne et commandée par l'éditeur Cordys. Parallèlement, 67% des managers IT jugent que leurs entreprises ne considèrent pas l'informatique comme un soutien. Cependant, l'usage d'un BPM (Business process management) amène de ce point de vue un net avantage : 53% des répondants utilisateurs se considèrent comme utiles à leur entreprise contre seulement 31% des non-utilisateurs.
Le SaaS pour contourner la DSI
Pour contourner la DSI, 23% des répondants se tournent vers le cloud (notamment le SaaS). Mais ce chiffre cache une disparité européenne : aux 38% en France correspondent seulement 8% en Allemagne.
Les principaux objectifs des dirigeants d'entreprises selon cette étude sont en premier lieu la conquête de parts sur de nouveaux marchés (46%), la conformité réglementaire (41%) et l'innovation produit (41%). Pour atteindre ces objectifs, les trois méthodes les plus envisagées reposent beaucoup sur les systèmes d'information : croissance de la productivité et et de l'autonomie des salariés (74%), l'intégration des systèmes d'information (71%) et l'amélioration de la collaboration entre les services (68%).
De nombreux points faibles
Trois points faibles sont identifiés dans les systèmes d'information : la gestion des contacts client non-planifiés (80% des répondants), l'absence de vue unique sur l'entreprise (44%) et la prise en compte des terminaux mobiles (43%). De la même façon, trois faiblesses méthodologiques sont identifiées : non-respect des délais (36% des répondants), manque de souplesse et isolement des systèmes en silos (27%) et réactivité dans un délai répondant aux attentes (17%).
Les dirigeants déçus par les systèmes d'information
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Réactions
Selon une étude européenne réalisée par Vanson Bourne et commandée par Cordys, les objectifs stratégiques ne sont pas servis par les systèmes d'information indiquent les dirigeants d'entreprises.
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Signaler un abusBonne information
Ce résultat n'est qu'une demi surprise, point de vue d'un développeur :
Signaler un abusLe décideur sait en général ce qu'il veut, mais il lui est en revanche trop souvent infiniment plus difficile de l'exprimer clairement et complètement. Le résultat est simple, ce sont des logiciels dont les fonctionnalités ne répondent pas complètement aux besoins réels, besoins qui n'ont été que partiellement et parfois même mal définis par l'utilisateur lui-même.
Le logiciel n'est pas là pour faire le travail à la place de l'utilisateur, il est là pour lui faciliter la vie. En parallèle, le développeur ne maitrise pas le métier de l'utilisateur, ce n'est du reste pas son rôle même si on pourrait trouver souhaitable d'avoir un interlocuteur ayant la double compétence, ça relève du rêve en couleur. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels se vantent souvent de pouvoir réaliser les cahiers des charges de leur client : ce n'est pas non plus leur rôle. Autant il peuvent éventuellement assister l'utilisateur dans la conception dudit cahier des charges, mais il ne peuvent en aucun cas déterminer son contenu à la place de l'utilisateur. La conception d'un logiciel d'entreprise doit être un travail collaboratif où chaque acteur est réellement actif, incluant l'utilisateur qui ne peut se contenter d'un « peu m'importe comment, je veux que ça marche ». Ça oblige l'utilisateur à tout mettre à plat et à identifier tous les processus qui composent son activité, et non seulement les identifier tous, mais je dirais même les identifier sans oublier ceux qui sont susceptibles d'être ajoutés dans un futur plus ou moins lointain. Ce que faisant, l'éditeur disposera de tous les éléments pour concevoir un outil répondant au besoin et ouvert à l'évolution telle que l'a envisagé l'utilisateur sans que l'éditeur ne soit obligé de refondre tout en profondeur, ce qui entraine des coûts qui, avec le temps, peuvent devenir rapidement prohibitifs.
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