Vous avez aimé le big data, la smart data et même la small data ? Vous adorerez la dark data. Les études sur ce sujet se succèdent en ce moment. Encore une fois, avec l'étude réalisée par le cabinet Vanson Bourne sur la commande de Veritas Technologies, les entreprises se voient mises en garde contre ce phénomène de la dark data. De quoi s'agit-il ? De données non-classées voire non-identifiées mais qui occupent des volumes de stockage, ne sont pas convenablement exploitées voire peuvent contenir des éléments non-gérés soit de mauvaise qualité soit confidentiels mais non-protégés. Pour Vanson Bourne, le volume de dark data correspond à 48 % en moyenne des volumes de données stockées dans les entreprises.
Or, si des données personnelles n'ont pas été identifiées et ne sont pas protégées conformément aux réglementations de type RGPD, ces données vulnérables exposent l'entreprise à des risques juridiques et financiers. Deux types d'environnements sont particulièrement sensibles : le cloud public et les terminaux mobiles. 62 % des entreprises admettent une non-classification / non-identification d'au moins la moitié des données exposées dans le cloud public, 59 % pour les données des terminaux mobiles. 3 % des entreprises françaises affirment avoir classifié ou identifié toutes leurs données, y compris dans le cloud ou sur mobiles.
Toujours selon cette étude, 71 % des répondants veulent accroître la sécurité des données, 31 % en améliorer la visibilité et le contrôle et 40% la conformité réglementaire.
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