Booz & Company dévoile pour la deuxième année consécutive son classement des 50 compagnies les plus puissantes dans le domaine de l'IT. Dans sa note d'introduction, il constate que les marchés de la téléphonie, du hardware, du logiciel et des fournisseurs de services IT convergent toujours plus.

Le tiercé gagnant reste le même qu'en 2012, mais IBM est passé devant Oracle et Microsoft. Big Blue a en effet profité de son large portefeuille de produits et de sa couverture mondiale. Google (8) et Samsung (10) font leur entrée dans le top ten grâce au développement de leurs offres et services. « Un large portefeuille ne va pas automatiquement de pair avec un succès financier. La cohérence prime sur l'étendue de l'offre », explique Germar Schröder, co-auteur de l'étude et membre de la direction de Booz & Company.

Fournisseurs locaux désavantagés


La première entreprise européenne de cette étude, SAP, se classe quatrième, se payant le luxe de passer devant Cisco, Apple et HP. « Ce classement montre que les fournisseurs de disques durs et de logiciels dominent l'industrie IT, observe Olaf Asker. Les fournisseurs régionaux de services IT ne peuvent pas régater avec cette tendance, et ils ont reculé dans notre classement.»

Les entreprises classées ont vu leur chiffre d'affaire augmenter légèrement de 2,01 milliards de dollars en 2011 à 2,07 en 2012, mais c'est beaucoup moins que les années précédentes. Plus grave, selon l'étude, certains participants ont atteint la limite de leur potentiel d'augmentation. Seuls les fournisseurs de software ont connu une forte augmentation continue durant les cinq dernières années.

Un critère supplémentaire


Cette année, Booz & Company a ajouté un cinquième critère pour son étude. Outre la performance financière, l'éventail du portfolio et sa cohérence, le potentiel de croissance et la présence sur le marché, vient s'ajouter la capacité à combiner un produit et une offre de service.

L'entreprise de conseil conclut en notant que les entreprises qui ont mis l'accent sur l'innovation et celle qui ont baissé leurs coûts par des stratégies de production Offshore sont celles qui s'en sortent le mieux dans ce classement.

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