Les résultats de Sage mettent en évidence le basculement toujours plus important de l'éditeur vers un modèle commercial tourné vers la souscription. Sur les 838 M£ (988,4 M€ / +9,9%) de facturations réalisées par l'éditeur anglais pour son premier semestre 2017(clos au 31 mars), 647 M£ (763 M€), soit 77%, étaient des revenus récurrents (maintenance, mise à jour, SaaS, etc). Au sein de ces derniers, le chiffre d'affaires issu du SaaS a progressé de 31%. S'il ne divulgue pas les montants exacts liés à ce mode de facturation, Sage assure que la souscription représente aujourd'hui plus de la moitié de ses contrats générant des revenus récurrents.
L'offre SaaS Sage Live, lancée l'an passé, compte aujourd'hui 883 clients avec une valeur annuelle moyenne de 1800 £ (2123 €) par contrat. Quant aux facturations liées à Sage One, elles ont progressé de 88% pour s'établir à 22 M£ (26 M€). En parallèle, les ventes de licence ont décliné de 7,5% pour s'établir à 147 M£ (173,8 M€) au premier semestre.
La souscription progresse aussi en France
« Ce sont des résultats positifs qui correspondent aux attentes du marché, et les signes démontrent que notre stratégie donne les résultats escomptés. Les investissements opérés dans nos activités de go-to-market commencent à tenir leurs promesses : nos produits basés sur le cloud connaissent une forte croissance et nous avons progressé dans notre stratégie d'acquisition de nouveaux clients », se réjouit Stephen Kelly, le CEO de Sage, dans un communiqué.
S'agissant du marché français, Sage reste avare de chiffres. L'éditeur se contente de préciser que ses facturations semestrielles y ont progressé d'1%. D'après Serge Masliah, le directeur général de Sage France, les revenus liés à la souscription, et notamment aux offres Sage Live et Sage One sont en progression.
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