Après avoir trouvé, la semaine dernière, un terrain d'entente pour le financement sur le budget communautaire de Galileo - le pendant européen du GPS américain - les 27 viennent de se mettre d'accord sur le volet industriel du projet. Comme Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports, l'avait évoqué, six lots seront attribués sur appels d'offres pour un budget total de 3,4 Md€ : logiciels, lanceurs, satellites, relais terrestres, centres de contrôle, et gestion de l'ensemble. L'Allemagne, déjà opposée au financement sur les fonds communautaires - préférant des contributions directes des Etats participants à l'Agence spatiale européenne -, s'était inquiétée de ce que ses entreprises souffrent de peu de retombées par rapport aux groupes industriels des autres pays membres du projet, notamment la France. Pour atténuer ces craintes, le plan adopté prévoit qu'un même acteur ne pourra se voir attribuer qu'un seul lot et devra sous-traiter au minimum 40% des activités. L'Espagne a également fait entendre ses réticences et est, de fait, le seul pays à s'être prononcé contre le plan exposé par Jacques Barrot. Madrid estime ainsi que le centre chargé de traiter le signal dédié à la protection civile qui sera implanté sur son territoire ne répond pas à ses attentes. L'Espagne escomptait accueillir, au même titre que l'Allemagne et l'Italie, un centre de contrôle plus global, traitant l'ensemble des transmissions satellitaires.
Le volet industriel de Galileo adopté par Bruxelles
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