La série noire se poursuit chez Samsung Electronics. Après l’affaire des Galaxy Note explosifs, la firme est en plein cœur d’un scandale de corruption qui éclabousse la Corée du Sud. Les enquêteurs à l'origine de la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye pour corruption, ont indiqué avoir requis un mandat d'arrêt contre le vice-président du fournisseur de technologies numériques, Lee Jae-Yong. Ce dernier est accusé d’avoir versé des pots de vin à Choi Soon-Sil, la confidente de la présidente, afin d’obtenir les faveurs du gouvernement et d’obtenir son soutien dans le cadre du plan de succession. En 2012, Lee Jae-Yong a été nommé vice-président de Samsung Electronics, qu’il dirige depuis 2014, après l’attaque qui a plongé son père dans le coma.
L’ensemble des pots-de-vin versés par Samsung s’élèvent à 43 milliards de wons (34 millions d’euros), selon un porte-parole des enquêteurs. Plusieurs millions d’euros destinés à financer les entraînements sportifs de cavaliers sud-coréens en Allemagne, dont ceux de la fille de Choi Soon-Sil, auraient également été versés par la firme. Le tribunal du district central de Séoul rendra sa décision ce mercredi. Cette annonce a eu des conséquences sur le titre de Samsung qui a reculé de 3%.
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