Si le travail hybride est, au fil des études, bien montré comme un désir des collaborateurs, la récente étude diffusée par Cisco vient pointer une différence significative entre la France et la moyenne mondiale. En France, 70,1 % des travailleurs considèrent qu'ils peuvent travailler avec autant d'aisance à distance qu'au bureau et 60,4 % que leur productivité a augmenté. Mais seulement 56,5 % estiment que la qualité du travail s'est améliorée. 70,5 % des travailleurs français jugent que le travail hybride et distanciel a amélioré leur bien-être alors que, au niveau mondial, le chiffre est de 78 %. 74,5 % des répondants français affirment que le travail hybride les a rendus plus heureux et 55,4 % indiquent que le travail hybride a contribué à réduire leur niveau de stress.
Si un quart des travailleurs dans le monde estime que leur entreprise est très bien préparée au travail hybride, le chiffre tombe à 16,7 % en France. 83,7 % jugent que l'infrastructure réseau est essentielle, 79 % ont la même réaction pour la cybersécurité. L'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle a été améliorée pour 70,5 % des répondants français contre 79 % au niveau mondial. La différence se retrouve dans de multiples réponses. Ainsi, parmi les contributions à l'amélioration, 57,5 % en France contre 62 % au niveau mondial citent des horaires de travail plus flexibles. La réduction ou la suppression des temps de trajet est bien sûr un autre facteur. 49,6 % des Français, 64,2 % des répondants au niveau mondial, ont économisé au moins quatre heures par semaine, et respectivement 16,6 % et 25,6 % au moins huit heures. 60,4 % des répondants dans le monde souhaiteraient qu'on leur accorde davantage de flexibilité concernant les horaires de travail contre seulement 45 % pour les Français.
Des enjeux au-delà du seul bien être
Au delà du bien-être, le travail hybride a aussi des impacts financiers mais, là encore, la France est en retrait par rapport au reste du monde. 62,4 % des répondants français déclarent avoir réalisé des économies (86,6 % essentiellement sur les trajets domicile-travail), en moyenne de 135 euros/semaine. Au niveau mondial, l'économie moyenne est de 150 euros/semaine. 87,9 % des répondants pensent pouvoir maintenir ces économies à long terme, et 64,7 % tiendraient compte des économies potentielles en cas de recherche d'un nouvel emploi.
Mais le travail à distance entraînerait des difficultés à communiquer avec ses collègues (51,7 % des répondants français) et leur entreprise (44,8 %). Pour 67 %, les entreprises doivent changer pour que le travail hybride soit réellement inclusif, avec une plus grande importance accordée à l'équilibre vie personnelle / vie professionnelle (54,9 %). 79 % (63,1 % au niveau mondial) affirment que leur entreprise dispose actuellement des capacités et des protocoles adéquats. 79 % pensent également que la cybersécurité est essentielle. Mais seuls 58 % pensent que tous les collaborateurs de leur entreprise comprennent les cyber-risques liés au travail hybride et 65,2 % et 67,5 % pensent que les dirigeants des entreprises connaissent les risques.
Bjr, je trouve que le titre de l'article correspond peut à son contenu et laisse même penser que le travail n'est pas plébisciter par les salariés français ; alors que ce n'est pas du tout ce que laisse entendre l'article.
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