A l’issue de 5 années d’une procédure engagée par l’UFC-Que Choisir, Google a été condamné hier par le Tribunal de Grande Instance de Paris à revoir ses pratiques concernant 209 clauses abusives et illicites dans ses conditions d’utilisation et ses règles de confidentialité. La société américaine peut encore faire appel.
Ainsi que le détaille l’association de défense des consommateurs dans un communiqué, Google ne peut plus maintenant « collecter ni partager les données personnelles de ses utilisateurs sans les avoir informés clairement », pas plus que les géolocaliser en permanence, déposer des cookies ou collecter des informations sur leurs terminaux mobiles « sans véritable accord ». Il ne doit pas non plus, entre autre, modifier volontairement les données ou les diffuser dans des annonces commerciales.
L'UFC-Que Choisir avait déjà obtenu la condamnation de Twitter en août dernier.
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