Le CFTL (Comité Français des Tests Logiciels) a publié récemment son Observatoire 2017 des Pratiques du Test Logiciel. Il s'agit de la deuxième édition de cette étude menée par l'association des professionnels du test après celle de 2013 et en attendant celle de 2019. Globalement, le CFTL constate une certaine maturité de l'activité du test des logiciels. Agilité et cycles en V font, tous les deux, parties du quotidien des testeurs en poids à peu près égal (respectivement : 49,72 % contre 50,28%). La majorité des testeurs opère encore sur le coeur du système d'information (57,09%) mais une plate-forme web est peu en dessous (48,62%). Une application mobile au moins intéresse un quart des testeurs (25,41%).

Il est exceptionnel que les développeurs réalisent eux-mêmes des tests (2,94%). Mais la moitié des testeurs sont bien intégrés à l'équipe projet. Une équipe spécifique distincte est rare (17,80%), le solde étant représenté par une situation mixte. Méthodes et outillages (neuf cas sur dix, en nette croissance depuis 2013) sont très souvent bien présents parmi les répondants aux tests. Par contre, l'automatisation des tests demeure faible. Mais il faut se souvenir que les répondants sont des professionnels identifiés. Leurs réponses sont donc sans doute plus favorables à de bonnes pratiques de tests par rapport à la population générale des entreprises.