Le numérique est-il bon pour la planète ? Les terminaux sont riches en métaux lourds et les batteries en éléments rares, le digital au sens le plus large consomme près du cinquième de l'énergie électrique dans le monde... Lors de la dernière AG du Cigref, le président de cette association de grands comptes français, Bernard Duverneuil, s'en inquiétait et annonçait des travaux sur la « sobriété numérique ». A son tour, le Sénat se penche sur le sujet.
La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable a ainsi annoncé le lancement d'une mission d'information relative à l'empreinte environnementale du numérique. Dans son communiqué, le Sénat précise : « les travaux de la mission devraient durer jusqu'à la fin du premier semestre 2020 et comprendront notamment des auditions des principaux acteurs français et étrangers du secteur ainsi que des déplacements en France. Dans un contexte de numérisation croissante de notre société, la mission a pour objectif d'évaluer les impacts environnementaux du digital en France, directs et indirects, en tenant compte aussi bien des usages que de la fabrication des terminaux, des réseaux et des centres informatiques. »
Au final, ce sont des recommandations pour une meilleure prise en compte des objectifs affichés par la France en matière environnementale qui sont attendues.
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