La récente proposition de la comité du Sénat américain chargée de superviser le budget des forces armées des États-Unis, sous la catégorie «Combattre l'agression russe», soutient que le ministère de la Défense devrait interdire l'utilisation de toutes plateformes logicielles développées par Kaspersky Lab, un éditeur originaire de Russie, en raison du fait qu'il «pourrait être vulnérable à l'influence du gouvernement russe ». Les sénateurs John McCain et Jack Red, à l’origine du rapport, autoriseraient également l’envoi de 500 millions de dollars à l’Ukraine pour aider le pays à renforcer ses cyberdéfenses, ce qui est particulièrement opportun compte tenu de la récente attaque du ransomware Petya affectant le pays.
Le ministre russe des Communications, Nikolai Nikiforov, a déclaré à l'agence de presse RIA que Moscou n'exclurait pas de mesures de représailles si les propositions sont acceptées, selon une dépêche publiée par Reuters. Eugene Kaspersky, le PDG de Kaspersky Lab, a décrit les propositions comme des « spéculations sans fondements » et qu'il n'est pas juste de la part des États-Unis de sanctionner des entreprises technologiques pour exercer des « représailles contre un autre pays ». Le dirigeant parle même de cyber-McCarthyisme pour qualifier la position des sénateurs américain et considère que la géopolitique devrait être séparée des questions de cybersécurité. Elles sont malheureusement de plus en plus liées si on considère les vagues de cyberattaques de ces derniers mois...
Les employés de Kaspersky interrogés par le FBI
Les États-Unis ont déjà exprimé leurs préoccupations quant à l'utilisation des solutions Kaspersky dans les différentes administrations américaines. Et, la semaine dernière des agents du FBI ont interrogé des employés de Kaspersky basés aux Etats-Unis pour recueillir des informations sur les opérations et les pratiques de l’entreprise au sujet du partage de données avec la Russie. Kaspersky a toujours soutenu qu'il « n'a jamais aidé, ni n'aidera jamais, aucun gouvernement dans le monde dans ses activités de cyber espionnage ». Un bannissement de Kaspersky des services publics américains serait un mauvais signal pour les entreprises qui pourraient également reconsidérer leurs collaborations avec l'éditeur russe.
On devrait peut être inspecter Windows ?
Signaler un abusLa France a déjà pris la même mesure de précaution.
Signaler un abus..."à l’origine du rapport, autoriseraient également l’envoie".... Voïe, voïe, camarade...
Signaler un abus..."Vladmir Poutine a critiqué cette recommandation et a déclaré qu'elle « n'exclurait pas des représailles ».... Normal, mettez-vous à sa place. On va lui confisquer un jouet d'enfer ! Sotshi II, le retour.....
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