Les ports ne sont pas exempts d’attaques par ransomware. La preuve avec le port de Nagoya, un des plus actifs au Japon et qui vient d’en être victime. Son autorité administrative a publié un avis concernant un dysfonctionnement du « Nagoya Port Unified Terminal System » (NUTS), le système contrôlant tous les terminaux à conteneurs.
La note indique clairement qu’il s’agit d’une attaque par ransomware survenue ce 4 juillet à 6h30. « Après avoir enquêté sur la cause du problème, nous avons organisé une réunion avec le comité du terminal de l'association des opérations du port de Nagoya, qui gère le système, et le quartier général de la police préfectorale d'Aichi et il a été découvert qu'il s'agissait d'une infection par un ransomware. ». L'autorité portuaire s'efforce de rétablir le système NUTS d'ici 18 heures aujourd'hui et prévoit de reprendre les opérations d'ici 8h30 demain.
Des pertes financières et une forte désorganisation
En arrêtant le chargement et déchargement des conteneurs dans les terminaux, les pertes financières sont énormes. Ils ont entraîné de graves perturbations dans la circulation des marchandises à destination et en provenance du Japon. Le port représente environ 10 % du volume total des échanges commerciaux du Japon. Il exploite 21 jetées et 290 postes d'amarrage. Il traite plus de deux millions de conteneurs et un tonnage de marchandises de 165 millions chaque année.
A date, cette attaque n’a pas été revendiquée par un groupe en particulier. Le port de Nagoya avait déjà été victime en 2022 d’une campagne de DDoS. Le site web du port avait été rendu inaccessible pendant une quarantaine de minutes.
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