Les principaux opérateurs américains s'impliquent avec enthousiasme dans les futurs usages de l'IoT, et il est difficile de dire qu'ils n'ont pas un rôle majeur à jouer dans ce domaine. La capacité de se connecter à peu près n'importe où, et celle de gérer des applications à haut débit dépend en effet des opérateurs. Cela signifie aussi que les données cellulaires peuvent s'avérer intéressantes dans le cadre d'un déploiement IoT. La semaine dernière, AT&T a annoncé avoir conclu un accord avec Vodafone pour interconnecter leurs réseaux IoT à bande étroite (NB-IoT ou Narrowband IoT ou LTE-M2) respectifs à travers l'Atlantique, ce qui permettra de compléter la couverture américaine d'AT&T avec celle de Vodafone en Europe occidentale. Les entreprises qui ont des déploiements NB-IoT dans ces régions pourront utiliser ce réseau unique pour connecter la totalité de leur implémentation. Pour ne pas être en reste, la semaine dernière, l'opérateur Sprint a également annoncé, pendant une table ronde organisée dans le cadre du Mobile World Congress de Los Angeles, son intention de déployer un réseau NB-IoT sur sa plate-forme Curiosity IoT.
Les opérateurs comptent beaucoup sur le NB-IoT pour rendre le marché IoT attractif. Cette technologie réseau à faible bande passante fonctionne sur une petite partie du spectre sans fil attribué à un opérateur. Le NB-IoT permet de gérer un grand nombre de terminaux IoT moins gourmands en données sur une vaste zone. Ce type de réseau est donc accessible à peu près partout où l'on voudrait installer un système IoT. Alors que chacun des quatre grands opérateurs américains possède un réseau NB-IoT opérationnel, une offre de réseau IoT plus performante ne peut que renforcer cet attrait.
Non, ce n'est ni sur la bande des 200kHz ni sur la fréquence des 200kHz.
Signaler un abusIl s'agit d'une largeur de bande étroite de 200kHz, possible dans plusieurs bandes.