Selon le rapport, qui cite des sources anonymes, les ordinateurs du groupe Nasdaq OMX ont été compromis plusieurs fois au cours de la dernière année, mais la plate-forme de négociation de l'entreprise n'a pas été affectée. « Jusqu'à présent, les auteurs de ces intrusions n'ont pas été actifs mais plutôt observateurs »  explique une source au quotidien.

Nasdaq OMX Group gère un certain nombre de places de marché, y compris le Nasdaq, ainsi que les places d'échanges commerciaux de Copenhague, Stockholm, Helsinki et de la région Baltique. L'enquête est menée par le FBI et les services secrets américains, indique le rapport.  Les représentants Nasdaq n'a pas pu être joint pour commenter.

Des tentatives de plus en plus fréquentes

Les incidents d'intrusion de ce genre sont de plus en plus fréquents, comme les attaques depuis les e-mail et via le web, au sein des entreprises et des administrations. Dans certains cas, le piratage d'un ordinateur d'un simple employé peut être la première étape pour une attaque plus sophistiquée, mais souvent les cybercriminels ne peuvent pas aller plus loin dans le réseau.

Les informations  révélées par le journal sont inquiétantes, car elles interviennent quelques jours après les révélations du Times qui rapportait que la police anglaise avait enquêté pour savoir si la chute dramatique en mai 2010 de 1000 points de l'indice Dow Jones pourrait être lié à un cybercrime. Les autorités enquêtent aussi sur des incidents qui se sont déroulés le 24 août 2010 à la bourse de Londres et portant sur des mouvements spéculatifs suspects sur cinq sociétés, dont BT et Next, rapporte le Times. Une erreur humaine serait à l'origine de ces deux incidents.