Parce qu’il prend en charge les requêtes HTTP/2 et asynchrones, Javalin 2.0 assure l'interopérabilité entre Java et Kotlin. Mais cette version, qui succède à la version 1.7, inclut également d’autres changements dont les plus notables sont :
-
- Prise en charge des bibliothèques WebJars côté client.
-
- Modularisation de la fonctionnalité JSON et des modèles pour permettre aux développeurs de connecter leurs propres moteurs de mappage et de rendu.
-
- Ajout d'un CRUDhandler pour supprimer le boilerplate des API de suppression CRUD standard (créer, lire, mettre à jour, supprimer).
-
- Amélioration de la prise en charge des applications à page unique.
-
- Meilleure gestion des exceptions pour les requêtes asynchrones.
-
- Une bibliothèque de sécurité Pac4.
-
- La fonctionnalité de modèle a été déplacée vers une seule fonction ctx.render() qui utilise le bon moteur, basé sur l'extension de fichier.
-
- Réécriture de l'implémentation WebSocket.
-
- Suite de tests réécrite.
-
- Ajout d’une interface RequestLogger.
-
- Les valeurs par défaut ont été modifiées dans certaines instances.
-
- Les fonctions retournent une liste au lieu d'un tableau.
-
- Les collections vides sont signalées à la place du null.
Javalin n’a pas la prétention d’être un framework web complet. C’est une bibliothèque légère d'API REST, désignée aussi comme microframework. Même si Javalin ne répond pas au concept Modèle-Vue-Contrôleur (MVC), son support des WebSockets, des moteurs de modèles et des services de fichiers statiques permet de l’utiliser pour construire une API RESTful et de servir index.html avec des ressources statiques, dans le cas où le développeur construit une application à page unique. Pour construire un site Web plus traditionnel, il est possible d’utiliser des wrappers de moteur de modèles. À l’origine, le framework Javalin était un fork du framework Spark pour Java et Kotlin, mais il a été réécrit, influencé par le framework web Koa.js.
Javalin est téléchargeable à partir de la page web du projet.
Commentaire