Environ 9 millions de PC devraient être vendus en France en 2008, ce qui implique une progression des livraisons de 7% par rapport à 2007. Selon l'institut GFK, qui publie ces chiffres, ces résultats ne suffiront pas pour soutenir la croissance des revenus qu'il attend en recul de 1% sur la période. L'an dernier déjà, les résultats n'avaient pas été fameux avec des ventes en hausse de 5% en volume et des revenus stables. La très mauvaise tenue du segment des PC de bureaux explique en partie les chiffres attendus sur l'ensemble du marché. Sur la période de la rentrée des classes, les ventes en volumes de ce type de machines ont baissé de 15% comparé l'an dernier. Pour GFK, les desktop ne représentent plus de que 35% des ordinateurs domestiques commercialisés en France. C'est donc grâce au PC portables, qui devraient représenter 75% des achats cette année, que les fabricants et les distributeurs limitent la casse. Mais là encore, il n'y a pas forcement de quoi se réjouir puisque si les livraisons de notebook sont attendues en hausse de 23%, à 5 millions d'unités, leur progression en valeur ne devrait se situer qu'à 7%. Une différence qui s'explique par la baisse de 20% du prix moyen des portables grand public. Il est passé de 817 € TTC en août 2007 à 655 € TTC à la même période cette année. Les Netbook tirent les prix vers le bas Selon GFK, l'arrivée tonitruante des Netbook, ces ultra-portables à bas prix facturés autour de 300 €, n'est pas étrangère à la baisse importante du prix des PC portables traditionnels. En 2008, il devrait s'en écouler 400 000 pièces. Pourtant, explique GFK, sans tenir compte des netbook, le tarif moyen d'un portable grand public ne remonte qu'à environ 680 €. Et, comme le note Yves Lagier, le PDG de Surcouf, « les prix des portables avaient déjà commencé à baisser au premier trimestre, alors même que le phénomène des notebook était balbutiant ». Pour autant, le patron du distributeur estime que l'effet notebook a joué indirectement. « Ces nouveaux produits ont fait comprendre aux clients qu'un portable performant mais cher n'était pas forcement nécessaire pour répondre à leurs besoins ».
Le marché des PC recule en valeur
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