Le mercredi 24 octobre 2007, le groupe thématique « logiciels libres » du pôle de compétitivité mondial System@tic Paris Région (en Ile de France), s'est réuni pour la première fois en session plénière. Cette réunion marque le démarrage effectif de ce cinquième pilier de System@tic aux côtés de « automobile et transports », « outils de conception et développement de systèmes », « sécurité et défense » et « télécoms ».
La plupart des initiateurs du projet de pôle de compétitivité Ouverture se sont retrouvés dans ce cinquième pilier (avec quelques exceptions remarquées comme Linagora), ce qui porte à 267 le nombre de membres de System@tic : 79 grandes entreprises (SNCF, France Telecom, Thales...), 86 laboratoires et établissements de recherche (dont plusieurs universités) et 102 PME technologiques (aucune SSII ou intégrateur mais uniquement des entreprises à forte composante R&D).
Le président du pôle, Dominique Vernay, par ailleurs directeur technique de Thales, a indiqué que les projets R&D de System@tic ont représenté ces deux dernières années un budget global de 450 millions d'euros, 30 à 45% du financement étant couvert par les aides liées à l'existence du pôle.
"La porte reste ouverte"
La coordination du groupe « logiciels libres » a été confiée à Roberto Di Cosmo, chercheur universitaire, qui a résumé la situation : « Cela fait des années que la communauté et l'industrie du logiciel libre cherchent à se fédérer en région parisienne, sans succès jusqu'alors. Le comité interministériel d'aménagement et de compétitivité du territoire (CIACT) du 5 juillet dernier a jugé plus pertinent et performant d'adosser cette fédération des énergies à un pôle déjà existant. »
Cet adossement semble convenir à tout le monde, y compris aux nombreuses associations opérant dans le domaine du logiciel libre, à quelques exceptions près dont, justement, Linagora. « Je suis allé les voir pour tenter de les convaincre, sans succès, mais la porte reste ouverte » a insisté Dominique Vernay. Opérant dans le domaine de la Défense, il s'est réjoui de l'intégration du thème du logiciel libre dans System@tic : « Il s'agit d'un avantage important dans notre secteur car nous avons un parfait contrôle des sources et, comme dans toute l'industrie, nous avons ainsi le moyen de garantir nous-même la maintenance de nos logiciels, notamment embarqués, durant des dizaines d'années comme requis par nos clients ».
François Bancilhon, directeur général de l'éditeur des distributions Linux Mandriva, a souligné que la participation à un pôle commun avec les industriels clients permettra d'enrichir ses produits des contributions de ceux-ci.
« Des projets de recherche (encore trop) foisonnants » Accéder à l'article complet sur CIO-online
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- Le 05 juillet 2007 : Pas de pôle de compétitivité pour le logiciel libre
Le logiciel libre, cinquième pilier du pôle System@tic
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Faute d'un pôle dédié, le logiciel libre s'adosse au pôle de compétitivité mondial System@tic Paris Région (en Ile de France), dédié aux « systèmes complexes », c'est dire aux TIC industrielles. La première réunion du groupe thématique vient d'avoir lieu.
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