Une première étape vers la puissance de calcul exascale a été franchie par le laboratoire Argonne. Spécialisé dans la recherche scientifique et rattaché au département américain de l'énergie (DOE), cet établissement s'est doté du supercalculateur Polaris. Ce système doit permettre aux scientifiques et aux développeurs de tester et d'optimiser des codes logiciels et applicatifs pour des projets en intelligence artificielle mis en oeuvre dans le cadre du futur supercalculateur exascale Aurora. Ce dernier est issu d'une collaboration entre Argonne, Intel et HPE.
« Polaris aidera les chercheurs à intégrer le HPC et l'IA à d'autres installations expérimentales, notamment l'Advanced Photon Source (APS) d'Argonne et le Center for Nanoscale Materials, tous deux des installations pour les utilisateurs du DOE Office of Science », indique le laboratoire dans un communiqué. Ce supercalculateur intégre 280 systèmes HPE Apollo Gen10 Plus architecturés pour les calculs HPC et IA. Ils seront épaulés par 2 240 GPU Tensor Core A100 de Nvidia regroupés dans un maximum de 560 nœuds lorsque le déploiement sera finalisé début 2022. Ces capacités doivent permettre au laboratoire d'atteindre une performance de calcul IA théorique d'environ 1,4 exaflops et jusqu'à 44 petaflops en pic.
Pleinement opérationnel début 2022
Polaris sera utilisé par les équipes de recherche participant à des programmes de recherche incluant la lutte contre le cancer (compréhension du rôle des variables biologiques au niveau cellulaire), la réduction des impacts climatiques (recherche biochimique et environnementale) et la recherche fondamentale en accélération et collision de particules en partenariat avec le CERN. Livré et installé dès ce mois d'aout, Polaris, il sera pleinement opérationnel début 2022 et sera ouvert à l'ensemble de la communauté HPC au printemps suivant afin de préparer les charges de travail pour la prochaine génération de ressources de calcul haute performance du DOE, a précisé le laboratoire.
Commentaire