Mystère à Bercy ! Arnaud Montebourg, le ministre de l'industrie, Fleur Pellerin, celle de l'économie numérique, et Geneviève Fioraso, pour l'enseignement supérieur, ont réuni hier les pôles de compétitivité, mais à huis clos. Il s'agit pourtant de replacer ces pôles dans le cadre de la compétitivité, objectif phare de la politique économique actuelle. Les pôles devant recevoir une feuille de route pour les trois années à venir.
L'intention des ministres est de recentrer les pôles sur leur efficacité, les retombées de leur travail sur l'économie, des retombées qui devraient être plus visibles et plus immédiates. Le rôle des collectivités locales sera également renforcé, avec l'acte III de la décentralisation, en préparation, ainsi que les actions plus importantes que veulent jouer les régions, sur les pôles et sur la future BPI (Banque publique d'investissement). Cette dernière est en cours d'examen au Parlement.
Le même jour, l'Institut de l'Entreprise publiait un rapport sur les pôles de compétitivité. Rapport plutôt critique. Alors que l'Institut de l'Entreprise est réputé proche du patronat, il semble rejoindre le gouvernement. Son rapport reproche la dispersion des investissements publics dans ces pôles et leur manque de retombées, il formule des propositions pour les relancer et réduire leur nombre.
Le gouvernement veut un recadrage des pôles de compétitivité
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Plusieurs ministres ont réuni à huis clos les responsables de pôles de compétitivité pour travailler sur leurs prochaines missions et de déterminer le rôle des collectivités territoriales.
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