« En tant qu’entrepreneur, j’ai vécu le krach de 1987, puis celui de 2000 et celui de 2008… Au vu de ce qui remonte de toutes nos start-up, ça va piquer fort, beaucoup plus fort », avait tweeté en mars dernier Marc Simoncini, fondateur de Jaïna Capital et fondateur de Meetic. Le cri d'alarme d'une des figures de proue de la fameuse « start-up nation » a semble-t-il été entendu par le gouvernement qui a dévoilé un plan d'action pour porter un secours financier aux entreprises de la French Tech.
Et c'est un arsenal de mesures qui ont été annoncées, panachant de très nombreux outils allant de la mise en place de nouveaux fonds (French Tech Souveraineté, French Tech Accélération...) à du soutien à la trésorerie par du réabondement du fonds French Tech Bridge, en passant le rechargement du fonds d’investissement PSIM, déblocage d’une troisième tranche de financement en faveur des SATT (sociétés d'accélération du transfert de technologies... En tout, près d'1,2 milliard d'euros sont - ou vont - être consacrés au soutien de l'activité des start-ups françaises pour éviter qu'elles coulent.
Un soutien impératif aux start-ups
« Les entreprises technologiques sont au cœur de la reconstruction économique de notre pays. Les soutenir est un impératif car elles sont essentielles à l’innovation et à notre souveraineté technologique. La crise du Covid-19 a montré l’importance croissante de l’économie numérique dans nos sociétés. Nous devons protéger nos start-ups et les aider à se développer face à la concurrence américaine et chinoise. C’est toute l’ambition que nous portons avec ce plan de soutien », a expliqué le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Commentaire