Wistiki annonce la plus importante levée de fonds de son histoire. La start-up française, à l’origine d’un petit tracker Bluetooth qui permet de retrouver ses objets personnels en quelques secondes, vient de boucler un tour de table de 2 millions d’euros. La moitié du capital - soit 1 million d'euros - a été levée auprès de Stéphane Richard, PDG d’Orange et actionnaire historique de Wistiki, de Xavier Niel, PDG de Free, de la famille Bouygues et également auprès d’organismes bancaires, de compagnies d’assurances et de VC. L’autre partie a été souscrite auprès de particuliers via une plate-forme de crowdfunding, système qui a par ailleurs permis de donner naissance à la société. Cet apport financier valorise désormais cette dernière à près de 30 millions d’euros.
L'objet connecté le plus vendu en France
La jeune pousse compte sur cette augmentation de capital pour se lancer sur le marché B2C à l’international tout en conservant sa production en France, et consolider son travail en R&D sur ses prochains produits et les offres B2B à venir. Créée en 2013 par trois frères qui cherchaient constamment leur chat, Wistiki a choisi de s‘adresser aux personnes qui ont tendance à perdre leurs affaires. Le Wistiki est un petit module en plastique de 8 grammes (1 an d'autonomie avec sa pile) accompagné de son application qui permet de retrouver l’objet auquel il est accolé, comme un trousseau de clés par exemple. Si ce produit a été l’objet connecté le plus vendu depuis 2014 dans la plupart des réseaux de grande distribution française, ses trois fondateurs estiment que leur offre a désormais atteint la maturité pour pouvoir toucher d’autres étourdis, dans le reste du monde. Reste que la start-up n'est pas la première sur ce marché qui compte déjà Nut, Chipolo, Bluesavvy, Hiro, Pally, Stonetether, Findster, Trivo, Track Bravo et surtout Tile.
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