« L'IT verte fera partie de votre prochaine salle de serveur », estime Jed Scaramella, analyste chez IDC. Ne serait-ce que pour une raison : les économies d'énergie qu'elle entraîne. Selon IDC, il y a dix ans l'alimentation électrique et la climatisation représentaient 17 % du coût d'un serveur. Aujourd'hui, elles représentent 48 % et, si rien n'est fait, elles atteindront rapidement 78 %. Cette état des lieux a poussé 90 % des participants à la conférence Infrastructure Management World (IMW) à considérer l'IT verte comme une réalité incontournable. Certaines, comme la société financier Fanny Mae, s'y sont mis très tôt. Cette société a construit en 2005 une salle de serveur écologique avec recyclage d'eau, filtrage d'air et un parking pour vélo et véhicule électrique. Pour Brian Cobb, directeur informatique de Fanny Mae, l'investissement de départ était équivalent à celui d'une salle de serveur traditionnelle : « Désormais, je considérerais toujours la composante verte. Cela ne signifie pas que ce sera notre critère de choix principal, mais elle fera partie de la décision finale. »
Le côté économique de l'IT verte séduit
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