Les universités de l'Hexagone viennent d'annoncer la création d'un réseau de correspondants informatique et libertés (CIL). A l'origine du projet, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), la Conférence des présidents d'universités (CPU) et l'Agence de mutualisation des universités et établissements (AMUE). Les trois institutions comptent sur le réseau pour augmenter le nombre de correspondants dans les académies - une vingtaine de correspondants ayant déjà été désignés par les établissements dans le cadre de la convention passée entre la CPU et la Cnil-, et mutualiser les pratiques. La création de ce réseau s'accompagne de la publication du guide Informatique et Libertés pour l'enseignement supérieur et la recherche, qui sera diffusé pour la première fois. Il a été réalisé grâce à un travail d'équipe entre des représentants de la Cnil, de l'AMUE, de la CPU et de correspondants informatique et libertés universitaires. Pour le président ou le directeur d'un établissement d'enseignement supérieur, la désignation d'un CIL est en effet le meilleur moyen de veiller à l'application de la loi informatique et libertés. Jouant le rôle de conseil, de veille et d'alerte en matière de déploiement de projets informatiques au sein de l'établissement, il contribue à une meilleure application de la loi et réduit ainsi les risques juridiques.
Le correspondant informatique et libertés entre à l'université
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