AtoS a remporté un contrat de 12,6 millions d'euros (10 millions de livres sterling) auprès du ministère du Travail et des Pensions britannique (DWP) pour fournir des services IT dans le cadre de son système de contrôle des invalidités. Le premier contrat qui liait à l'origine la SSII française et ce ministère avait été signé pour la première fois en 1998 avant d'être prolongé à plusieurs reprises. Le dernier en date devait se terminer en août de façon anticipée mais il a été prorogé de 6 mois, jusqu'en février 2015.
La SSII française a été pris dans la tourmente d'une polémique autour de l'instauration du système de surveillance des allocataires britanniques bénéficiant d'allocations pour handicaps, nombre d'entre elles ayant été supprimées avant d'être restituées par la suite par la justice. En février dernier, Atos avait fait savoir au DWP sa volonté de rompre son contrat après avoir enregistré, en 2013, 163 insultes et agressions à l'encontre de ses collaborateurs en Grande-Bretagne.
Le nouveau contrat signé entre Atos et DWP, qualifié par le ministère comme un arrangement provisoire, a été négocié et mis en place sans aucun appel d'offres, officiellement pour des raisons techniques. La possibilité de trouver un autre fournisseur pour assurer la transition avec Atos dans des délais aussi courts sans risque d'échec ayant été jugé quasi impossible. « Un autre fournisseur n'aurait pas été capable de répliquer les services IT existants car il n'existe pas de documentation suffisante pour les concevoir », a indiqué le ministère britannique du travail. En attendant, le DWP travaille d'arrache-pied pour remplacer Atos dont le contrat ne devrait pas, cette fois, être de nouveau reconduit après février 2015.
Le contrat polémique entre Atos et le ministère anglais du Travail prolongé
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Alors qu'Atos avait dédommagé le ministère anglais du Travail et des Retraites pour rompre son contrat en août, la SSII française a accepté de le poursuivre jusqu'en février 2015 moyennant plus de 12 millions d'euros.
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