Après avoir levé 600 000 euros en décembre dernier auprès d’investisseurs privés, CloudScreener poursuit le développement de son comparateur de services cloud. Cette start-up propose d'identifier les meilleures offres (prix, performances, contrat...) avant de mettre en relation les entreprises avec les fournisseurs de services cloud. Une dizaine de benchmarks remontent une trentaine indicateurs techniques grâce à des robots qui sondent les principales plates-formes IaaS du marché. Une quinzaine de fournisseurs, moitié français moitié étrangers (AWS, Softlayer, Google, Azure, Cloudwatt, Numergy, ou encore Ikoula), sont aujourd’hui auscultés par la jeune entreprise fondée en 2013 par Anthony Sollinger et Nicolas Drouet. Outscale est en cours d’intégration tout comme OVH, mais OBS reste absent du classement.
En 2014, CloudScreener a réalisé un chiffre d’affaires de 250 000 euros environ avec des entreprises clientes dans plusieurs pays, nous a expliqué Anthony Sollinger, président de CloudScreener, le mois dernier. « Nous scannons six fois par jour les ressources IaaS avec nos sondes, et nous ne voulons pas encore nous disperser ». Les utilisateurs proviennent de 150 pays et beaucoup de requêtes sont récurrentes. Parmi les clients, le co-fondateur met en avant Orange Business Services, Geodis, Ericsson ou encore Bunkr. Certains entreprises ne sont pas encore passés dans le cloud et désirent choisir le meilleur fournisseur, évaluer un cloud privé ou se benchmarker face à un shadow IT, nous a explique le M. Sollinger.
Piloter les services cloud et gérer les catalogue de services
Parmi les récents ajouts, signalons l’arrivée d’une interface drag and drop - en version bêta - pour créer et tester une infrastructure cloud spécifique (VM, stockage objet ou bloc, load balancing…) afin d’obtenir en temps réel les meilleurs offres du marché. Il est possible de tester cet outil sur le site de la start-up à l’adresse suivante. En octobre dernier, CloudScreener a également lancé une offre avec CloudOrbit pour piloter des services cloud et gérer un catalogue de services. Enfin, l’équipe qui reposait sur quatre personnes se renforce avec le recrutement d’un directeur technique, Fabien Penso, 37 ans, diplômé de l'IFSIC (Institut Supérieur en Informatique et Communication). Il occupait jusqu’à présent le poste d’ingénieur logiciel Process One, une plate-forme de messagerie instantanée reposant sur eJabberd. Deux autres recrutements sont attendus dans les prochains mois pour étoffer l’équipe qui vient de s’installer dans de nouveaux locaux dans le 2ème arrondissement de Paris.
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