Le projet de commissariat virtuel lancé il y a un peu plus d'un an par Michèle Alliot-Marie sera expérimenté à partir du 1er novembre prochain dans deux départements, la Charente-Maritime (17) et les Yvelines (78). La ministre de l'Intérieur ainsi que les directeurs de la police, Frédéric Péchenard, et de la gendarmerie, Roland Gilles, en ont présenté les grandes lignes mercredi 15 octobre. Il s'agit en réalité de la possibilité de déposer une pré-plainte par Internet. La victime doit, dans un premier temps, remplir un formulaire (identité, motif de la plainte, horaires auxquelles elle est disponible). Elle reçoit ensuite un accusé de réception puis est recontactée (par téléphone ou par mail) pour signer sa déclaration. Les données saisies par le plaignant sont effacées dès la signature ou trente jours après le dépôt de la plainte. Ce dispositif ne s'applique qu'aux délits mineurs (vols, dégradations...) dont on ne connaît pas l'auteur, afin de contourner les risques de délation. Le site a pour vocation de désengorger les commissariats, d'éviter les files d'attente et de permettre à des personnes pouvant difficilement se déplacer de porter plainte (un enquêteur peut se rendre à leur domicile). Le test durera six mois et, s'il s'avère positif, sera étendu à d'autres départements. Ce système existe déjà en Belgique, en Espagne et en Italie.
Le commissariat virtuel entre en phase de test
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