Principal établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) français, placé sous la tutelle administrative du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) regroupe plus de 25 000 agents (dont plus de 11 000 chercheurs) et un effectif total de plus de 35 000 personnes. Bien entendu, l'EPST dispose d'un SI central dont il sauvegardait les données. Mais cette sauvegarde était fastidieuse, consommatrice de ressources humaines pour son paramétrage et pas toujours parfaitement fiable. Basée sur une technologie de bande, les demandes de restaurations de données par les métiers étaient lentes et complexes. De plus, dans le cadre de ressources limitées et contraintes, la mobilisation des équipes IT sur des tâches sans grande valeur ajoutée était en elle-même ennuyeuse. Le CNRS a donc cherché à améliorer la situation.
Après un appel au marché pour trouver une solution de type « back-up as a service », la DSI du CNRS a choisi de déployer la solution de Rubrik. Celle-ci a été installée sur deux appliances en redondance placées sur deux sites distants. Une fois le projet achevé, tout le SI sera ainsi redondé. De plus, une fois sauvegardées dans la paire d'appliances, les données sont également dupliquées dans un stockage externalisé.
Malgré des volumes de plus de 50 To, les sauvegardes sont désormais opérées plusieurs fois par jour contre, auparavant, une sauvegarde unique nocturne. Les restaurations, de mêmes, sont désormais opérées en quelques minutes au lieu de plusieurs heures. La technologie du snapshot des machines virtuelles via l'hyperviseur a également diminué fortement l'impact sur le fonctionnement du SI des sauvegardes. Enfin, les API Rest ont permis au CNRS d'interfacer Rubrik et VMware afin de faciliter l'intégration de tous les environnements sans risque d'oubli. Olivier Lenormand, gestionnaire d'opérations au CNRS, s'est réjoui : « nous ne nous sommes pas seulement débarrassé des bandes mais aussi de la peur de rater ou d'oublier une sauvegarde. Il est essentiel que nous passions peu de temps sur les opérations courantes », a ajouté David Bercot, Responsable du département infrastructures et services IT du CNRS.
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