Cloudwatt, l'opérateur cloud rassemblant Orange et Thalès, a commandé à l'institut de sondage TNS Sofres une étude sur la perception du cloud computing par les TPE et les PME (*). « On est dans les caractéristiques d'une pratique émergente à fort potentiel » lance Emmanuel Riviere, directeur du département opinions de TNS Sofres. Un tiers des patrons de TPE ou PME (32%) connaît le cloud, mais ne l'utilise pas. Ils sont 5% à connaître et à utiliser, 14% à estimer connaître mais à ne pas utiliser, 13% affirment mal connaître. A l'inverse, 68% assurent ne pas du tout connaître le cloud computing.
Parmi ceux qui connaissent déjà, 65% prédisent que la pratique va se généraliser, mais 29% voient dans le cloud une mode passagère ! Un chiffre a du intéresser les dirigeants de Cloudwatt : 74% des sondés préfèrent un cloud français, 15% européen, 3% américain. 61% des patrons de PME et 71% des patrons de TPE connaissent mal les obligations légales du cloud. Le Patriot Act est connu par 32% des patrons de PME et 45% des patrons de TPE.
La sécurité, comme dans toutes les études arrive en tête des freins à l'utilisation du cloud.
(*) 400 dirigeants de TPE (0 à 19 salariés) et 400 de PME (20 à 249 salariés) interrogés
Le cloud computing est un concept encore flou pour les TPE-PME
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Réaction
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Cette étude est intéressante mais, pour être en contact très régulièrement avec des dirigeants de TPE, je peux vous assurer que la plupart ne connaissent pas le cloud computing et encore moins le Patriot Act. Cependant, ce qui est certain, c'est que les dirigeants veulent "se simplifier l'informatique" et les services cloud répondent à cette attente. La priorité pour eux est de trouver de la performance et de l'agilité pour leur structure. Le critère de sécurité est un point de vigilance qu'il ne faut absolument pas négliger mais en aucun cas il ne doit primer sur un possible gain de compétitivité. N'oublions pas que la plupart des start-up qui se créent utilisent les services cloud déjà existants. Il y a sans doute de bonnes raisons à cela.
Signaler un abusLa véritable question à se poser est : est-ce que le cloud français sera aussi performant que ses concurrents déjà en place ? Si la réponse est positive alors cela marchera, sinon...