La Cour d'appel fédérale de Richmond en Virginie a rendu une décision portant sur la qualification constitutionnelle du bouton « j'aime » de Facebook. Dans l'affaire en question, un shérif de la ville de Hampton a licencié 6 de ses collaborateurs car ils avaient soutenu son adversaire dans l'élection pour le poste de shérif. Un des collaborateurs était notamment accusé d'avoir « liker » la page de l'adversaire. Il a contesté son licenciement au motif de la liberté d'expression. Il a été soutenu par Facebook et une association de protection des droits civiques.
Un revirement de jurisprudence
Or, en première instance, une juridiction avait considéré que le bouton « j'aime » était un « discours insuffisant pour bénéficier d'une protection constitutionnelle ». Le juge d'appel, William Traxler, est en désaccord et estime « qu'aimer un candidat sur Facebook devrait avoir les mêmes protections que les actions réelles qui montrent un soutien politique ». Il ajoute que « littéralement le fait d'aimer quelque chose est une déclaration de fond ». En conséquence, le fait de cliquer sur le bouton « j'aime » bénéficie de la protection du 1eramendement de la Constitution américaine relatif à la liberté d'expression.
Le bouton « j'aime » de Facebook élevé au rang de droit constitutionnel
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Réaction
Aux États-Unis, un tribunal a jugé que le fait de cliquer sur le bouton « j'aime » de Facebook était couvert par le premier amendement de la Constitution. Il bénéficie donc de la protection sur la liberté d'expression.
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Commentaire
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Comment dire... les américains touchent vraiment le fond de la stupidité dans certains domaines. Licencier DES employés pour avoir cliqué sur une icône dans une application somme toute insignifiante dans la vie réelle est au-delà de la crétinerie congénitale. Priver d'emploi ces collègues de travail au motif d'idées politiques différentes de ses propres convictions est un acte, qui en lui seul, montre la portée de l'état d'ouverture d'esprit de ce shérif!! Je n'aurais qu'une chose à dire, j'espère qu'il a perdu les élections et sa place, lui aussi!!
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