Les fans de clavier physique vont être gâtés avec le dernier smartphone de Blackberry, le Priv animé par Google Android. Après des mois de fuites savamment orchestrées, ce terminal de la dernière chance - on le dit depuis trois ans - sera livré aux premiers clients le 6 novembre prochain. La version débloquée est annoncée à un prix coquet : 699$ HT. Il dispose d’un écran OLED de 5,4 pouces avec une résolution de 2560 x 1440 pixels, associé à une puce Qualcomm Snapdragon 808 (ARM 64-bits) avec 3 Go de RAM. Si 32 Go de stockage flash sont livrés en standard, un slot MicroSD propose d’étendre cette capacité. Le capteur photo arrière de 18 mégapixels dispose d'un stabilisateur d'image optique avec une ouverture à f/2,2, tandis que l’avant annonce 2 mégapixels à f/2,8. BlackBerry indique jusqu'à 22,5 heures d’autonomie en « usage mixte », ce qui est envisageable avec un mobile affichant un poids de 192 grammes sur la balance. Une vraie brique.
Si le Priv arrive avec des caractéristiques haut de gamme, il se distingue de ses petits concurrents chinois et coréen avec son clavier physique throwback, qui coulisse sous l’écran en mode portrait. Les touches elles-mêmes sont sensibles à la taction, de sorte qu’il est possible de glisser son doigt autour des lettres pour dessiner un mot et de créer des raccourcis personnalisables. Il est bien sûr toujours possible d’utiliser un clavier virtuel sur l’écran. Blackberry vante enfin la protection de la vie privée sur le Priv, avec une application intégrée qui verrouille par paliers les fonctions du système. Il est ainsi possible de contrôler les applications qui ont accès aux fonctions du système tels que le microphone, l'appareil photo et la localisation.
Signalons enfin qu’en France, le Crédit Agricole a décidé de progressivement remplacer tous ses smarphones Blackberry par des Windows Phone. Une grosse perte pour l’entreprise canadienne qui décroche donc dans ses derniers bastions. Certains dirigeants de la banque verte resteront toutefois équipés d’iPhone et iPad.
Commentaire