Selon une étude Informatica/Capgemini, seulement 27% des projets big data seraient rentables alors que 55% des entreprises en mènent. Ce chiffre extrêmement bas subit une grande variété et le succès des projets est ainsi directement corrélé à certaines bonnes pratiques. Trois conditions semblent nécessaires : gouvernance structurée, approche stricte et forte implication des dirigeants. Si le projet est piloté par le DSI, sa probabilité de rentabilité sera ainsi deux fois moindre que si le pilotage est entre les mains de la direction générale ou d'un directeur dédié aux données (CDO).
Mais 52% des répondants indiquent que ce sont les DSI qui ont obtenu la responsabilité des projets big data. Des transferts importants sont en cours vers la direction des opérations (COO, 20% des cas), la direction technique (CTO, 16%) ou la direction marketing (CMO, 16%). Si les répondants constatent l'implication de leur direction, la moitié constate un succès de leurs projets tandis que seulement 6% des répondants se plaignant d'une absence d'implication rencontrent le succès.
Par delà la seule technique
Un projet big data ne doit ainsi pas être vu comme un projet informatique même si les contraintes budgétaires (44% des répondants) et les difficultés techniques d'intégration (35%) sont les principales difficultés rencontrées. La réussite sera liée à l'adoption d'une gouvernance structurée, d'une approche stricte et d'une forte implication des dirigeants (direction générale, directions métiers). Sur le plan technique, l'intégration sera cependant un facteur clé de succès.
Le lancement d'un projet big data rencontrant le succès a, en retour, un effet bénéfique sur la gouvernance des données constaté par 75% des répondants concernés. La même proportion est constatée pour ceux s'estimant efficaces pour appliquer des normes et de la cohérence dans les données. Un big data rencontrant le succès améliore la prise de décision (37% des répondants), le partage collaboratif des informations (34%) et la productivité (33%).
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