Face à la virtualisation, toutes les applications ne sont pas également éligibles. C'est ce qui ressort d'un sondage conduit par Forrester Research auprès d'une soixantaine de responsables d'infrastructure américains en août dernier. Les applications qui arrivent en tête pour passer en environnement virtualisé sont les tâches de back-office, les serveurs de fichiers et de sites web. Viennent ensuite les portails, les logiciels de sécurité et les bases de données. Enfin, ce sont les serveurs de courriels et les serveurs d'e-commerce qui suscitent le plus de réticence. On notera, à propos des serveurs de courriels, qu'il s'agit d'outils comme Microsoft Exchange dont la réputation de voracité en terme de ressources a toujours été légendaire, et que celle-ci croît encore de version de version. Par ailleurs, Forrester Research insiste sur le fait qu'il ne faut pas confondre consolidation et virtualisation. Ainsi, les DSI peuvent trouver des gisements d'économie en centralisant sur quelques serveurs des instances de la même application disséminée jusque-là dans toute l'entreprise. 70% des responsables interrogés prévoient d'ailleurs de consolider leurs serveurs mail, mais seulement 20% considèrent la virtualisation pour ce type d'applicatif. On retrouve une répartition d'ordre similaire entre ceux qui s'orientent vers une politique active de consolidation (70%) et ceux qui incluent la virtualisation dans cette démarche (28%).
La virtualisation moins en vogue que la consolidation, constate Forrester
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En août dernier, pour le cabinet d'étude, les DSI étaient plus focalisées sur la consolidation des applications que sur leur virtualisation.
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