Encore un signe positif pour l'économie collaborative et les « uberstart-ups ». Mobile Angelo, une plateforme de mise en relation entre réparateurs et possesseurs de terminaux mobiles endommagés, vient en effet de lever 500 K€. A eux deux, le fonds Groupe IRD et le prestataire IRIS Informatique ont apporté 200 K€. Le reste provient de structures telles que Bpifrance, la Région Nord-Pas-de-Calais, le Réseau Entreprendre Nord et le club LMI. Grâce à une partie des derniers collectés, Mobile Angelo prévoit de renforcer ses équipes, en recrutant dans l'immédiat un animateur de réseau, un responsable technique et un responsable marketing.
Des réparations faites à domicile ou en entreprise
Depuis sa création en septembre 2014, la plateforme imaginée par Sebastien Sacard et Matthieu Levivie est utilisée par plus d'une centaine de réparateurs. « Il se créé et disparaît des réparateurs tous les jours. Notre mission est de permettre aux clients de géolocaliser les prestataires les plus proches d'eux, en les assurant de leurs compétences », explique Sebastien Sacard. L'originalité du service fournis par les réparateurs recensés sur Mobile Angelo est qu'il est réalisé à domicile ou sur le lieu de travail, après une prise de rendez-vous. Séduit par ce concept popularisé par Uber, les assureurs et les opérateurs renverraient leurs clients vers Mobile Angelo pour prendre en charge les réparations des appareils de leurs clients. « A la différence d'Uber, nous connaissons nos intervenants. Ils participent à une formation sur site dans nos locaux à Lille, avant d'entamer leur activité », précise Sebastien Sacard.
La start-up pense déjà à l'international
Les fonds qu'elle vient de collecter, la jeune pousse nordiste va aussi les utiliser pour financer le lancement de deux nouvelles applications attendues à la rentrée. Pour l'heure, elle garde jalousement pour elle ce que seront leurs fonctions. Parallèlement, Mobile Angelo veut porter à 150 le nombre de réparateurs qu'elle fédère avant la fin de l'année. Elle estime son potentiel d'intervenants à environ 300 en France. « A terme, nous allons aussi nous attaquer à l'international, en dupliquant l'écosystème que nous avons créé en France », conclut le co-fondateur.
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