Jouer la carte de l’alternance pour attirer des jeunes peu qualifiés dans les technologies. Tel est le but d’un partenariat conclu entre la Sécurité sociale et Simplon, une école qui forme gratuitement des personnes en reconversion professionnelle ou éloignées de l’emploi aux métiers du numérique. Officialisée le 29 novembre dernier, cette collaboration a pour objectif de faire découvrir les opportunités d’emploi IT proposées par les différentes caisses de l’institution aux alternants des écoles du réseau. Friande de profils IT, la Sécurité sociale revendiquait à la fin de l’an dernier 6 000 salariés en CDI dans le domaine informatique. Ses besoins en recrutement sont constants, avec plus de 400 offres proposées dans ces métiers chaque année (CDI, CDD, alternances et stage) et 80 postes actuellement à pourvoir.
Sur le site LaSecuRecrute on y trouve des places qui vont du technicien support jusqu’au concepteur-développeur, en passant par des gestionnaires en maintenance et bien d’autres encore. Avec ce rapprochement, la création d’un pont entre les organismes de la Sécurité sociale et les Fabriques numériques de Simplon favoriseront les échanges, les rencontres et les recrutements. Par ailleurs, et parce qu’elles forment à l'IT des demandeurs d’emploi locaux, les 86 fabriques de l’école inclusive feront office de levier pour attirer des compétences IT dans les différentes caisses de la Sécurité sociale au niveau territorial et ce peu importe leur lieu de résidence.
Des formations axées autour de domaines porteurs
Labellisé entre autres par la French Tech, La France s’Engage, Ashoka, Epic et Grande École du Numérique, l’établissement fondé par Frédéric Bardeau revendique plus de 14 000 personnes formées à l’informatique depuis 2013, dont 42 % de femmes. Son taux de sortie positive en emploi, en entrepreneuriat ou en reprise d'étude est de 66% dans les mois qui suivent la fin de la formation. Outre l’apprentissage du code, l’école a décidé d’aller plus loin avec des contenus axée sur des technologies porteuses, telles que l’IA ou la blockchain, via des partenariats avec des entreprises comme Microsoft ou Futurs.io. De son côté, la Sécurité sociale propose à ses usagers une panoplie de services dématérialisés et gère des données qui doivent être traitées, protégées et exploitées par des professionnels.
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