Tout un symbole. Le parlement russe a voté le 4 juillet, jour de la fête de l'indépendance américaine, un projet de loi risquant de bouter hors de Russie de nombreux services web, notamment américains comme Facebook, Twitter ou encore Google. Ce projet de loi prévoit en effet à compter de 2016 selon l'AFP un blocage des accès aux services web dont les données collectées concernant les citoyens russes ne seraient pas stockées en Russie. Selon le député russe Vadim Dengin, « La plupart des russes ne veulent pas que leurs données partent de Russie pour aller aux Etats-Unis où elles peuvent être hackées et données à des criminels et toutes nos vies sont stockées là-bas. » Et Vadim Dengin d'enjoindre les sociétés à construire leurs datacenters en Russie plutôt qu'ailleurs.
Si une telle loi est effectivement appliquée, de nombreux services web (pas seulement américains) pourraient ainsi préférer mettre la clé sous la porte en Russie plutôt que d'y installer des infrastructures informatiques. Au-delà de l'impact financier pour les services web réduisant la voilure dans le pays, cela pourrait également porter un coup dur aux groupes anti gouvernementaux très friands des réseaux sociaux qui préfèrent utiliser des services étrangers plutôt que ceux existant dans le pays à l'image de Mail.ru et VKontakte, concurrents respectivement de Gmail et de Facebook.
La Russie veut imposer le stockage des données sur son territoire
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Le parlement russe a voté un projet de loi prévoyant de bloquer l'accès, à partir de 2016, aux services web ne stockant plus dans le pays les données relatives à ses concitoyens. Facebook, Twitter et Google sont particulièrement visés.
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