Ernst&Young, ou plus exactement sa société satellite ESsecurityOnline, commercialise pour un peu plus de 32 000 $, un outil d'administration de sécurité reposant sur une base de données de failles et vulnérabilités diverses. Une sorte de "service packagé" intégrant près de 4 800 points de fragilité recensés sur les équipements et systèmes que l'on peut trouver au sein d'un réseau. Baptisé eSO Advisor, cet outil est intégré dans un PowerEdge 1650 de Dell, sorte de gendarme réseau capable de surveiller 6 "classes C" - près de 1 500 adresses - réparties sur divers segments. Rappelons que Ernst & Young a récemment signé un accord de partenariat avec Computer Associates, afin que la société de conseil puisse utiliser la suite e-Trust dans le cadre de ses offres de sécurité.

E&Y tente, par tous les moyens, d'acquérir une "taille critique" dans le monde de la protection des réseaux, tandis que les principaux concurrents "historiques" essayent de contrecarrer les visées de ces grands cabinets d'audit empiétant sur leurs chasses gardées. La semaine dernière, ISS annonçait avoir coiffé ses adversaires au poteau en remportant le marché "Ford" (filiales y comprises) : un contrat de vente portant sur l'ensemble des produits - des "sensors" à l'administration - du constructeur automobile.