En 2018, la Poste a entamé le renouvellement du parc de terminaux mobiles destinés à ses facteurs, afin de doter ces derniers d'outils de travail mobiles performants. Chaque année, ces derniers assurent la distribution des centaines de millions de courriers et colis confiés au groupe, ainsi que différents services de proximité (portage de médicaments, livraison de repas et visites à domicile pour les publics seniors, services de recyclage pour les entreprises, diagnostics énergétiques pour les particuliers...) Dans le cadre de ces missions, les postiers utilisent au quotidien une vingtaine d'applications.
Avant le projet, les facteurs devaient télécharger manuellement tous les trimestres l'ensemble des mises à jour, une tâche chronophage qui nuisait à l'expérience utilisateur. « A chaque rentrée de vacances ou à chaque fin de week-end, nous avions toujours des mises à jour à faire » se souvient Johann Antonin, facteur chargé de la qualité au sein de La Poste. Le caractère pénible de ces mises à jour obligeait également les encadrants à faire de multiples relances et contraignait les services IT à mettre en place des dispositifs de contrôle. Pour simplifier le processus, le groupe a choisi de mettre en oeuvre la solution Workspace One de VMWare, une plateforme pour faciliter et sécuriser la gestion des espaces de travail numériques sur tous types de terminaux. « Dans un contexte où l'écosystème mobile évolue extrêmement vite, nous voulions une solution éprouvée et capable de bien s'intégrer. Nous devions aussi pouvoir la déployer à très grande échelle, avec un niveau de sécurité optimal », explique Juliette Baudry, directrice environnement de travail du groupe La Poste.
Une sécurité renforcée
Au total, 100 000 terminaux étaient concernés par ce projet, dont 70 000 smartphones utilisés par les facteurs et 30 000 destinés à d'autres fonctions. Le déploiement s'est effectué dans un délai limité, devant impérativement être achevé avant les fêtes de fin d'année de 2018. Grâce à la fonction de push applicative intégrée dans la plateforme, le temps nécessaire pour effectuer les mises à jour a été réduit de 15 à 30 minutes. « L'outil a amélioré notre quotidien dans la mesure où nous sommes opérationnels tout de suite », se réjouit Johann Antonin. La solution a également permis de renforcer la sécurité, grâce à une meilleure segmentation des profils utilisateurs et la définition de périmètres cloisonnés pour les différentes délégations et administrations internes du groupe. Elle permet par exemple de bloquer l'accès aux stores contenant des applications sensibles et de déployer une authentification unique (SSO). « Les postiers n'ont plus qu'à activer les mises à jour d'un simple geste, aussi rapide qu'anodin. La contrainte doit en effet être la plus faible possible pour les utilisateurs. Le déploiement n'a d'ailleurs pas été perçu comme un grand bouleversement, une réussite en soi », souligne Juliette Baudry.
A l'heure actuelle, La Poste étend son utilisation de la solution, en commençant notamment à mettre en oeuvre ses fonctionnalités de VPN (Virtual Private Network). « Celles-ci nous permettent d'exposer plus simplement des applications intranet sur les smartphones des facteurs de façon sécurisée et sans avoir à redesigner toute l'architecture », indique Juliette Baudry.
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