Afin d'améliorer les performances de son SI et de réduire le temps de déploiement des nouveaux applicatifs, Monnaie de Paris se tourne vers une infrastructure hyperconvergée, couplée à une solution d'automatisation et d'orchestration (Nutanix Calm). Mené par l'infogéreur ITS Integra, le projet a permis de migrer sur un cloud privé l'ensemble du patrimoine applicatif de cette institution, créée en 864 par le roi de France Charles II afin de frapper la monnaie.
Cette externalisation des salles IT que détenait jusqu'alors l'EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) s'est traduite également par la mise en place d'un PRA sur site distant et par une attention particulière accordée à la gestion de la sécurité (application des patchs, filtrage des accès, architecture WAN résiliente, SOC managé). Par ailleurs, la mise en oeuvre du projet a amené un changement de modèle de la DSI de l'institution, passant d'un mode Capex à un mode Opex.
L'usine de Pessac, en Gironde, produit environ un milliard de pièces par an, en euros, mais également en devises étrangères.
La centaine de VM du cloud privé servent tant les besoins de l'Hôtel de la Monnaie, à Paris, que ceux de l'usine de Pessac, qui frappe les pièces en euros pour la France, mais aussi d'autres pièces pour une quarantaine de pays dans le monde. Cette usine produit environ 1 milliard de pièces par an, dont la moitié pour les pièces en euros et l'autre moitié pour les monnaies courantes étrangères. Au total, la Monnaie de Paris emploie environ 500 personnes (à 55% à Paris, où l'institution possède un musée et une activité de réalisation de produits d'art) et a réalisé un chiffre d'affaires de 146 M€ en 2021.
La Monnaie de Paris adopte une infrastructure hyperconvergée
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La Monnaie de Paris externalise son SI reposant jusqu'alors sur une architecture classique vers une solution de cloud privé.
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